LA GUILDE DEMANDE À BELL DE PROTÉGER LE FONDS HAROLD GREENBERG

La Guilde exhorte le radiodiffuseur à maintenir le financement pour les films de langue française

 

Toronto – La Guilde canadienne des réalisateurs se joint aux autres guildes, syndicats et associations de producteurs pour inciter le plus grand diffuseur canadien à protéger le Fonds Harold Greenberg et à maintenir ses investissements dans le long métrage canadien.

« En près de 35 ans, le Fonds Harold Greenberg est devenu une source indispensable d'investissement pour les long métrages canadiens», a déclaré Dave Forget, directeur général national de la Guilde. « Les investissements du secteur privé sont essentiels à la santé de l’industrie cinématographique nationale et nous demandons à Bell de ne pas abandonner son engagement envers ce secteur vital ».

Le Fonds Harold Greenberg a été créé en 1986 sous le nom de « The FUND » (Foundation to Underwrite New Drama). Il a été renommé en l'honneur de son fondateur, Harold Greenberg, après sa mort en 1996. Les activités de l'organisation comprennent non seulement l'investissement dans la production de long métrages, mais aussi dans celle de courts métrages, l’option de propriété intellectuelle et les premières étapes critiques du développement du scénario.

La semaine dernière, Bell Média a annoncé qu'elle mettrait fin aux programmes francophones du Fonds Harold Greenberg et qu'elle continuerait les programmes anglophones pendant un an tout en recherchant d'autres sources d’investissements privés.

« Cette décision portera un coup dur à l’ensemble de la production canadienne. Mais, elle sera dévastatrice pour le cinéma de langue française », a déclaré M. Forget. « Si Bell tient vraiment à être la première société de création de contenu au Canada, cela signifie  investir dans les communautés francophones et les servir ».