Les créateurs canadiens du secteur cinématographique et télévisuel font face à une myriade d’obstacles uniques pour concilier travail et vie personnelle. Ce milieu de travail passionné, créatif et pourtant précaire présente des défis qui peuvent être à la fois exaltants et enrichissants, mais aussi trop souvent stressants ou même accablants, à savoir un environnement au rythme effréné, voire chaotique où les emplois imprévisibles à court terme sont la norme, être soumis à des pressions pour ne pas refuser un travail, un plus grand risque de représailles implicites pour avoir fait valoir ses droits sur le lieu de travail et des journées de parfois 17 heures par quart de travail.

La Guilde canadienne des réalisateurs (la « Guilde ») représente un large éventail d’activités dans le domaine de l’audiovisuel, y compris la réalisation, la conception, la production et le montage, allant des postes de premier échelon aux rôles de création les plus importants.

Le dimanche 18 novembre, le Conseil exécutif national de la Guilde canadienne des réalisateurs a approuvé une motion visant à embaucher un spécialiste qualifié en matière de santé mentale et de conciliation travail/vie personnelle afin de s’entretenir avec les membres de la Guilde partout au Canada et de mettre au point un plan d’action pour relier les membres dans le besoin aux options et services disponibles.

L’examen des services en santé mentale et en conciliation travail/vie personnelle existants dont les membres peuvent déjà se prévaloir et les consultations avec l’effectif débuteront en janvier 2019. Un plan d’action provisoire doit être préparé d’ici la mi-février 2019, les travaux d’exécution et de mise en œuvre devant commencer par la suite.

L’examen et le plan d’action sont constitués de trois parties :

  1. Engager de manière proactive l’effectif de la Guilde et consulter nos membres et les principales parties prenantes pour faire rapport sur les défis uniques auxquels sont confrontés les hommes et les femmes au service de notre industrie.
  2. Examiner les services présentement offerts aux membres de la Guilde et évaluer dans quelle mesure ils connaissent les outils et les services existants et y accèdent; et
  3. Proposer un plan de sensibilisation des membres de la Guilde afin de mieux les relier aux services et de garantir que ceux qui en ont besoin se prévalent des options disponibles.

La soumission retenue comprendra :

  • Une brève proposition (1 à 2 pages) faisant état des échéanciers, des honoraires et autres ressources nécessaires à la réalisation de cet audit.
  • Connaissance et aptitude avérée en santé mentale et en conciliation travail-vie personnelle.
  • Capacité d’interviewer une population diversifiée de membres de la Guilde afin de recueillir des témoignages directs sur leur expérience au sein de l’industrie.
  • Connaissance et capacité de relier les personnes interviewées qui peuvent elles-mêmes être en détresse aux services appropriés en cas de besoin.
  • Identifier les lacunes et sonder les membres quant aux recommandations pour améliorer ces soutiens.
  • Formuler des recommandations portant sur des initiatives de communication visant à accroître la sensibilisation et l’accès aux services à l’avenir.
  • Veiller à ce que ce travail soit effectué dans toute les régions et dans les deux langues officielles (que ce soit par le biais d’un candidat ou d’une combinaison de candidats).
  • Une compréhension exhaustive des services de santé mentale existants et des services connexes fournis dans le cadre des prestations d’assurance publiques/privées, des PAM /PAE tels que le Centre d’accès aux soins communautaires de Morneau-Shepell et des organismes à but non lucratif; et
  • Une expérience manifeste dans l’élaboration de politiques et de pratiques en matière de santé mentale ou de stratégies visant à encourager les personnes ayant besoin d’assistance à demander de l’aide.

 

Les éléments suivants sont des atouts, sans toutefois être des critères d’une soumission fructueuse :

  • Expérience ou connaissance directe de l’industrie cinématographique et télévisuelle, des organisations syndicales ou du mouvement syndical.
  • Expérience dans la gestion de conventions collectives et/ou dans un milieu de travail syndiqué et multipartite; et
  • Une connaissance pratique des deux langues officielles.

La Guilde acceptera les soumissions jusqu’au vendredi 14 décembre 2018, y compris la proposition de 1 à 2 pages, tel qu’énoncé ci-dessus.

Les soumissions peuvent être envoyées par voie électronique ou par la poste à :

presidentdgc@dgc.ca

La Guilde canadienne des réalisateurs, a/s du Plan d’action en santé mentale
111, rue Peter, Suite 600 
Toronto (Ontario) 
M5V 2H1

La Guilde souscrit aux principes de l’équité en matière d’emploi et recherche des candidats aux diverses origines.