« Au nom de la Guilde canadienne des réalisateurs, je voudrais féliciter Ian Scott et Caroline Simard pour leur nomination aux postes respectifs de président du CRTC et de vice-présidente de la Radiodiffusion. Nous souhaitons beaucoup de succès à M. Scott et Mme Simard dans leurs nouvelles fonctions et avons hâte de travailler avec eux », a déclaré le président de la Guilde, Tim Southam. « Nous espérons que ce changement indique une nouvelle vision du gouvernement fédéral et du CRTC, axée sur l’avenir et inclusive, et qui reconnaisse le rôle majeur des créateurs canadiens dans le développement de la marque du Canada en tant que chef de file mondial de la production de contenu. »

La Guilde et d’autres membres de la communauté créative ont demandé au gouvernement de favoriser une plus grande diversité dans ses nominations et de rechercher des candidats aux services publics qui possèdent de l’expérience dans la création de contenu. Nos créateurs talentueux font partie intégrante de l’industrie des médias internationaux, ils en sont des membres importants, et leur compréhension approfondie du rôle que joue la propriété intellectuelle auprès des consommateurs pourrait contribuer énormément au travail de notre organisme de réglementation. Bien que déçus que le gouvernement n’ait pas saisi l’occasion de ces nominations pour ajouter de la diversité ou de l’expérience de production au Conseil, nous gardons espoir qu’il le fera pour les prochains postes à pourvoir pour le Manitoba et la Saskatchewan ainsi que de l’Ontario.

La Guilde canadienne des réalisateurs a également fait pression auprès du gouvernement (elle était l’un des 89 intervenants ayant fait appel), pour que soient revues et soumises à nouveau les décisions du 15 mai du CRTC relatives aux renouvellements de licence par groupe. Les règlements de langue anglaise du CRTC soustrairont la somme de 911 M$ en investissements aux radiodiffuseurs pour les émissions scénarisées indépendantes au cours des cinq prochaines années, en plus de faire disparaître 1,15 G$ de notre PIB et près de 4 000 emplois de la classe moyenne. Quant aux décisions de langue française, elles ont déjà causé l’annulation de trois séries francophones originales au Québec. Partout au Canada, de jeunes créateurs émergents issus de divers milieux voient déjà s’évaporer leurs plus belles chances avec la suppression du financement pour MuchFACT, Bravo!FACT et les vidéoclips.

Nous sommes impatients d’entreprendre une discussion constructive avec le CRTC sur ces problèmes importants.