Tim Southam, président de la Guilde canadienne des réalisateurs, salue ce cinéaste, lauréat du Prix de la Guilde pour l’ensemble de la carrière ayant été en nomination aux Oscars.

Le 25 avril, la Guilde a perdu l’un de ses fleurons : le réalisateur Michael Anderson, lauréat du Prix de la Guilde pour l’ensemble de la carrière ayant déjà été en lice aux Oscar et pour la Palme d’or.

Quand M. Anderson a emménagé au Canada et s’est joint à la Guilde en 1980, sa carrière et ses œuvres inspiraient déjà les cinéastes du monde entier et laissaient leur trace dans le monde du cinéma. Son adaptation de l’un des grands classiques de la littérature mondiale, Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne, lui a valu une nomination aux Oscars. Son film Les briseurs de barrages a même inspiré George Lucas, qui en a repris des passages presque plan par plan dans la fameuse séquence de l’attaque de l’Étoile de la mort dans La Guerre des étoiles : épisode IV – Un nouvel espoir, qui est devenue un classique.

On doit notamment à M. Anderson le premier 1984, L’âge de cristal et Cargaison dangereuse, mettant en vedette Gary Cooper et Charlton Heston. Le tour du monde en 80 jours fut en lice pour huit Oscars et 1957; il en a remporté cinq, y compris celui du meilleur film.

La Guilde tient à rendre hommage à la vie et à l’apport de Michael Anderson et à le remercier pour l’ensemble de son œuvre et pour son soutien. Sa carrière, sa vie, son engagement envers la Guilde et son savoir-faire continueront d’influencer les cinéastes encore longtemps.